Histoire et origine :
Connu également sous le nom de "queue de paon", le jikin est une variante du Wakin dont il est issu et est destiné à être vu du dessus en bassin. Contrairement au wakin, il existe des normes très strictes pour les modèles de couleur du jikin, ce sont de ce fait des poissons rares et couteux. Le modèle de couleur est si difficile à atteindre que certains éleveurs n'hésitent pas à agir directement sur le colori en arrachant des écailles au poisson de telle sorte à ce qu'elles repoussent dans le colori voulu, c'est à dire dans le cas du jikin, blanc. Comme les écailles ne repoussent pas de l'ancienne couleur, le modèle reste permanent. Au Japon, cette pratique n'est pas considérée comme de la triche, car seul le résultat compte. C'est un procédé long et fastidieux, car ils ne peuvent retirer que quelques écailles et laisser le temps au poisson de récupérer. Les écailles du jikin sont métalliques.


Généralités:
Le jikin est un poisson robuste et ne nécessite aucun soin particulier. Il peut vivre dans le même environnement que le poisson rouge commun. Le jikin est conçu pour vivre en bassin mais il peut être maintenu en aquarium.

Caractéristiques :
Contrairement à son précurseur le wakin, je jikin est plus proche du poisson rouge commun. Néanmoins, son corps est  légèrement plus court dont la forme dorsale rappelle le ryukin.

La queue du jikin est complètement fendue et évasée sur le côté comme une queue de papillon, sauf que les lobes supérieurs et inférieurs sont de la même taille. En outre, il est si profondément fourchu que les lobes sont séparés, ce qui lui donne l'apparence d'un trèfle à quatre feuilles, vu de l'arrière. La caudale doit être presque à la verticale d'où le surnom de "Queue de paon".



Toutes les nageoires doivent être divisées à l'exception de la dorsale. Appelé "12 rouges", le modèle de couleur du jikin est très précis. Le vrai jikin doit être entièrement blanc sauf sur les nageoires caudales, dorsales, pectorales, anales et les lèvres du poisson. Il est toléré que les opercules soit rouge également. Dans l'idéal, toutes les voiles doivent être saturées de rouge mais si elles ne présentent qu'une coloration partielle, le patron est accepté.


Peu de progéniture du jikin sera à la hauteur des normes exigées. Seulement 1/4 de la progéniture aura la marque de la caudale en trèfle, mais seul, un petit nombre aura le patron de couleur désiré. A l'état naturel le modèle "12 rouges" est quasi inexistant si bien que les poisson qui s'y rapprochent sont séparés rapidement et modifiés manuellement par l'arrachage des écailles rouges dispersées jusqu'à obtenir le modèle parfait. Très stressant et très long, le modèle jikin est très rare et très cher, même au Japon.

Les variantes du jikin :
Le jikin chinois est rouge ou tacheté rouge et blanc. Il est conforme aux normes physiques du jikin d'origine sauf sur les exigences de couleur. En effet le patron est moins stricte, le poisson peut être rouge,ou,blanc et rouge.



L'edojikin est une autre variante du jikin standard, identique dans le modèle sauf pour les écailles qui doivent être nacrées.


Texte de Chimele
Inspiré et traduit de ExoticGoldfish